Les écoles du social
Date de publication : 17 janvier 2025
Assistant de service social, éducateur spécialisé, moniteur-éducateur... pour accéder aux métiers de l’accompagnement social et éducatif, les diplômes d’État du travail social constituent la voie royale. Ils se préparent dans des établissements spécialisés, publics ou privés.

Ecoles du social : motivation, qualités humaines et expérience sont attendues.
Durée des études
Les préparations aux DE (diplômes d’État) du travail social se déroulent au sein d’instituts spécialisés, publics ou privés, agréés par le ministère du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles. Le niveau d'accès et la durée de formation varient selon les DE.
Niveau d'accès
- DE d'assistant de service social (DEASS)
- DE d'éducateur de jeunes enfants (DEEJE)
- DE d'éducateur spécialisé (DEES)
- DE d'éducateur technique spécialisé (DEETS)
À savoir. Une fois admis en formation, aucun diplôme intermédiaire n'est délivré. En revanche, des allègements de formation sont possibles selon son parcours.
Coût des études
Il varie de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros par an, selon les établissements de formation (publics ou privés) et le diplôme préparé. Cependant, les élèves bénéficient souvent d’aides financières, comme les bourses des conseils régionaux. L’apprentissage est un autre moyen de faire baisser la facture, les frais de scolarité étant alors pris en charge par l’employeur.
Admission
Pour les formations accessibles sans le bac, les établissements sélectionnent les candidats sur dossier, puis entretien de motivation afin d’évaluer leur maturité, leur connaissance du secteur social.
Pour les formations post-bac, une première sélection des candidatures se fait via Parcoursup, la plateforme nationale de préinscription en 1re année de l’enseignement supérieur. Sont étudiés les résultats depuis la classe de 1re, les appréciations des enseignants et la lettre de motivation, qui doit montrer un intérêt pour l'intervention sociale. Chaque école organise ensuite des entretiens. Dans un secteur où la relation à l’autre prime, où les qualités d’écoute et une certaine maturité sont indispensables, les expériences sont capitales. Il est donc recommandé de se présenter aux sélections en ayant exercé comme animateur en centre aéré ou en colonie de vacances. Un service civique ou du bénévolat au sein d’une association d’aide aux personnes en difficulté sont d’autres moyens de se frotter aux réalités du terrain.
Organisation des études
Préparant à un métier, les formations aux diplômes d’État du travail social favorisent les mises en situation professionnelles à travers des TP (travaux pratiques) ou des projets menés en groupe. Les périodes de stage occupent une part importante du temps de formation pour permettre aux élèves de se confronter aux différents publics (enfants ou adultes en situation de handicap, jeunes en difficulté ou placés…) et de découvrir la diversité des structures au sein desquelles ils pourront exercer (foyer d’accueil, institut spécialisé, hôpital…). Une bonne expression orale et écrite est attendue.
À savoir. Les diplômes d’État peuvent être obtenus partiellement ou totalement par la VAE (validation des acquis de l'expérience).
Pour les candidats qui n'ont pas le bac, il est possible de préparer le DAEU A (diplôme d'accès aux études universitaires, à orientation littéraire), organisé à l'université.
Les autres formations du social
Deux BTS (brevets de technicien supérieur), économie sociale familiale et services et prestations des secteurs sanitaire et social, et un BUT (bachelor universitaire de technologie), carrières sociales, donnent accès aux métiers du secteur, ainsi que quelques licences professionnelles et masters. Ces diplômes, plus axés sur la théorie, permettent de mûrir son projet et de se spécialiser pas à pas.
Par ailleurs, les formations de conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation et d'éducateur de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse) relevant du ministère de la justice sont accessibles sur concours avec un bac + 3.